Deuxième hypothèse ...
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l'arme du crime dans l'affaire Dominici
Gaston Dominici n’est pas le propriétaire de l’arme du crime, lors de la reconstitution du 16 novembre 1953, peu convaincante et pleine d’incohérences, il apparaît aux observateurs que le vieux berger ne semble pas familiarisé avec le maniement de la Rock-Ola, l’arme semi-automatique qui a servi au crime.
Les expertises effectuées sur l’arme du crime sont précises : la Rock-Ola était lubrifiée avec de l’huile végétale… comme les armes détenues par Paul Maillet, le cousin.
Autre point qui laisse dubitatif. Ann et Jack Drumond ont vraisemblablement été tués par des armes différentes. Les marquages des douilles et cartouches retrouvées sur les lieux du crime ne sont pas identiques. Par ailleurs, il apparaît à la lecture des rapports d’autopsie rédigés par les docteurs Girard et Nallin que les cadavres présentent des orifices d’entrée de balles de calibres différents. Ce fait signifie donc qu’il y a en plusieurs meurtriers.
l'arme du crime dans l'affaire Dominici
Paul maillet et l'affaire Dominici
Ensuite, Une paysanne de la ferme Au Prou se souvient avoir vu cette arme accrochée à un clou dans la cuisine de Paul Maillet en 1950. Deux années plus tard, le 20 août 1952, lors d’une perquisition, le gendarme Louis Romanet a remarqué ce clou au mur.
Enfin, lors de reconstitution du 16 novembre 1953, après la tentative de suicide, réelle, simulée ou supposée, Gaston, qui rejoint la fourgonnette des gendarmes, aperçoit Paul Maillet. En désignant la Rock-Ola, le patriarche hurle : « salaud ! Voyou ! Assassin Las counnasses ! (tu la connais) ». Il tiendra le même discours à son fils aîné Clovis : « Tu sais à qui elle est, la carabine. Je le sais. Tu l’as arrangée.
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